Ces métiers que personne ne veut faire mais qui paient mieux qu’un bac+7

Dans un marché du travail en constante évolution, certaines professions se démarquent par leurs rémunérations attractives, malgré une faible popularité. Ces emplois lucratifs mais peu convoités offrent des opportunités intéressantes pour ceux qui osent sortir des sentiers battus. Visitons ensemble ces métiers méconnus qui pourraient bien vous surprendre par leurs avantages financiers.

Des métiers atypiques aux salaires alléchants

Parmi les professions les mieux rémunérées, on trouve souvent des métiers qui suscitent peu d’enthousiasme au premier abord. Pourtant, ces emplois offrent des perspectives salariales séduisantes, parfois même sans exiger de qualifications très élevées.

Prenons l’exemple du dératiseur, un métier peu convoité mais très bien payé. Avec un salaire moyen de 3900 euros brut par mois, cette profession attire l’attention de ceux qui ne craignent pas d’affronter les nuisibles. Les qualités requises ? Une absence de peur face aux rongeurs et une rigueur sans faille concernant les mesures de sécurité.

Un autre domaine surprenant est celui du nettoyage de scènes de crime. Bien que peu connu du grand public, ce métier offre des revenus intéressants, avec un salaire de départ d’environ 1600 euros brut mensuel. Cette profession demande une grande force mentale et une capacité à travailler dans des conditions parfois difficiles.

Ces exemples illustrent que 5,000 € par mois sans diplôme ne sont pas un mythe dans certains secteurs peu prisés mais essentiels.

Professions médicales et techniques à haute responsabilité

Certains métiers, bien que cruciaux pour la société, peinent à attirer des candidats malgré des rémunérations conséquentes. C’est notamment le cas dans le domaine médical et technique.

Le médecin légiste, par exemple, occupe une fonction primordiale dans les enquêtes criminelles. Avec un salaire pouvant atteindre plus de 10 000 euros par mois en fin de carrière, cette spécialité médicale offre des perspectives financières très intéressantes. Pourtant, la nature du travail et les longues études requises découragent de nombreux aspirants.

Dans un tout autre registre, les employés de plateformes pétrolières bénéficient également de salaires attractifs. Un ouvrier sur ces installations peut espérer gagner entre 4000 et 5000 euros net mensuellement. Ces rémunérations élevées compensent des conditions de travail difficiles : longues journées, isolement et environnement potentiellement dangereux.

Ces professions techniques hautement spécialisées s’inscrivent dans la tendance des secteurs surpayés qui embauchent massivement, offrant de réelles opportunités pour ceux prêts à relever le défi.

Métiers de service public : entre nécessité et désaffection

Certaines professions essentielles au fonctionnement de notre société peinent à recruter, malgré des avantages non négligeables. C’est le cas notamment dans le secteur public.

Les éboueurs, par exemple, bénéficient d’une rémunération intéressante compte tenu du temps de travail effectif. Avec un salaire d’environ 1800 euros brut mensuel et le principe du « fini-parti », ce métier offre un équilibre travail-vie personnelle attrayant. Le chauffeur de benne peut même prétendre à 3000 euros brut par mois.

L’huissier de justice, quant à lui, jouit d’une rémunération moyenne de 7500 euros net mensuel. Malgré ce salaire confortable, la profession souffre d’une image négative et demande une grande force mentale pour faire face à des situations parfois délicates.

Ces emplois du service public illustrent que certains métiers à 3000 €/mois minimum sont accessibles sans diplôme, offrant donc des opportunités intéressantes pour ceux qui osent s’y engager.

Professions insolites aux revenus surprenants

Parmi les emplois bien rémunérés mais peu prisés, on trouve également des métiers plus insolites, voire méconnus du grand public.

Le nettoyeur de scène de crime, par exemple, est une profession essentielle qui exige à la fois un estomac solide et une formation spécialisée. Après trois ans d’expérience, un nettoyeur de scène de crime peut espérer gagner entre 30 000 et 50 000 euros brut par an, en fonction des zones géographiques et de la fréquence des interventions. Ce métier implique de nettoyer et désinfecter des lieux souvent marqués par des événements traumatisants, tout en respectant des normes sanitaires strictes.

L’inséminateur, quant à lui, joue un rôle vital dans le monde agricole. Avec un salaire de départ d’environ 1700 euros brut mensuel, sans compter les primes, cette profession offre des perspectives intéressantes pour ceux qui ne craignent pas le contact direct avec les animaux.

Voici un tableau récapitulatif de quelques-uns de ces métiers insolites et leurs salaires moyens :

Ces professions atypiques montrent qu’il existe des métiers qui peuvent vous rendre millionnaire en moins de 5 ans, pour peu qu’on soit prêt à sortir des sentiers battus.

Voici 7 métiers souvent délaissés mais qui offrent des revenus supérieurs à ceux de nombreux diplômés avec un bac+7 :

Voici 7 métiers peu attrayants pour beaucoup, mais qui offrent des revenus supérieurs à ceux de nombreux diplômés avec un bac+7, sans inclure de risques majeurs :

0. Gestionnaire de cimetière

• Salaire : Entre 30 000 et 50 000 € par an.
• Pourquoi personne ne veut ? : Travail associé à la mort et souvent perçu comme sombre.
• Ce qu’il faut : Sens de l’organisation et gestion administrative.

1. Thanatopracteur (embaumeur)

• Salaire : Entre 40 000 et 70 000 € par an selon l’expérience et les lieux de travail.
• Pourquoi personne ne veut ? : Métier lié à la mort, émotionnellement difficile pour beaucoup.
• Ce qu’il faut : Formation en thanatopraxie et habilitation légale.

2. Agent immobilier spécialisé dans les saisies judiciaires

• Salaire : Jusqu’à 150 000 € par an pour les agents expérimentés et performants.
• Pourquoi personne ne veut ? : Métier lié à des situations de détresse financière, avec des clients souvent mécontents.
• Ce qu’il faut : Permis d’agent immobilier et compétences en négociation.

3. Consultant en recouvrement de créances

• Salaire : Jusqu’à 90 000 € par an dans les grands cabinets ou en freelance.
• Pourquoi personne ne veut ? : Métier perçu comme intrusif ou agressif par les débiteurs.
• Ce qu’il faut : Compétences en finance, négociation, et communication.

4. Juge des enfants

• Salaire : Entre 50 000 et 80 000 € par an selon l’ancienneté.
• Pourquoi personne ne veut ? : Prise de décisions difficiles dans des situations familiales complexes et parfois dramatiques.
• Ce qu’il faut : Études de droit et passage du concours de l’École nationale de la magistrature (ENM).

5. Conseiller funéraire

• Salaire : Entre 40 000 et 60 000 € par an avec expérience.
• Pourquoi personne ne veut ? : Travail associé à la mort, souvent perçu comme déprimant.
• Ce qu’il faut : Formation en gestion funéraire et empathie envers les familles.

6. Médecin légiste

• Salaire : Entre 80 000 et 120 000 € par an.
• Pourquoi personne ne veut ? : Métier lié à l’analyse de corps après décès, souvent dans des conditions difficiles.
• Ce qu’il faut : Études médicales approfondies et spécialisation en médecine légale.

7. Huissier de justice

• Salaire : Entre 70 000 et 120 000 € par an, voire plus en libéral.
• Pourquoi personne ne veut ? : Métier souvent mal perçu par le public, associé à des conflits et à des situations tendues.
• Ce qu’il faut : Études de droit (bac+5) et obtention d’un concours.

Ces métiers, bien que souvent boudés pour leur routine ou leur image, offrent des revenus solides et des opportunités de carrière pour ceux qui souhaitent éviter des études longues.