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31 juillet 2023Les périodes d’essai ne profitent pas qu’aux employeurs. Cela vous permettra de voir si vous aimez le travail que vous envisagez, s’il répond à vos attentes et s’il vous convient. Cela devrait vous aider à comprendre votre travail et donner aux employeurs la possibilité de tester vos compétences. Toutefois, il arrive parfois que vous n’êtes plus disposé à mener à terme votre période d’essai en tant que salarié. Que faut-il faire alors ? Pour une rupture de la période d’essai, quelles sont les règles à respecter?
La période d’essai
La période d’essai s’agit de la période où l’on commence à exécuter le contrat de travail. Une période bénéfique tant pour le salarié que pour l’employeur. Elle vous permet de voir en effet si les fonctions qui vous sont confiées vous conviennent et si les tâches que vous êtes censé accomplir correspondent à ce que vous envisagez. Pour les employeurs, cela leur permet d’évaluer vos compétences professionnelles et, en particulier, de vérifier l’exactitude de vos déclarations lors de l’entretien d’embauche.
La durée de la période d’essai varie selon les fonctions. Il semble difficile de juger de la qualité des commerciaux en une semaine et de la qualité des managers en un mois. La loi prévoit une période d’essai maximale de deux mois pour les employés et les ouvriers, de trois mois pour les techniciens et de quatre mois pour les cadres. Le renouvellement ne peut se faire qu’une fois. La durée peut être supérieure à ces limites si la nature de l’emploi le justifie.
A savoir qu’il y a une différence entre période d’essai, test professionnel et période probatoire. La période d’essai après la signature du contrat a lieu au début de la phase de performance, alors que le test professionnel a lieu avant la signature du contrat avec l’employeur. Quant à la période probatoire, il s’agit de la période pendant laquelle l’employeur vérifie l’aptitude d’un salarié déjà embauché, à occuper un nouveau poste avant son affectation définitive à ses nouvelles fonctions.
La rupture à l’initiative du salarié
La rupture de la période d’essai par le salarié est libre, mais il convient toutefois de respecter un préavis. Si la durée de sa présence dans l’entreprise est inférieure à 8 jours, le délai de prévenance sera de 24 h. Si cette durée est au moins 8 jours, alors le délai de prévenance sera de 48 h.
- Les conséquences de la rupture de période d’essai
Dans le cas d’une rupture de période d’essai par le salarié, celui-ci n’a pas droit aux allocations de chômage. De plus, aucune indemnité de licenciement ne sera versée, sauf dispositions conventionnelles contraires. Puis, l’employeur accordera seulement une indemnité compensatrice de congés payés au salarié, si celui-ci, n’ayant pris tous ses congés payés.
- La lettre de rupture de période d’essai
Rompre une période d’essai en tant que salarié implique de rédiger une lettre formelle. Toutefois, il est recommandé d’écrire une lettre de rupture pour prouver la notification de résiliation. Cette lettre doit notamment contenir les éléments suivants : date de début du contrat du travail, poste occupé par le salarié, la durée initialement prévue de la période d’essai, rupture de la période d’essai.
En conclusion, rompre une période d’essai en tant que salarié permet au salarié et à l’employeur d’évaluer les conditions d’exécution du contrat de travail qui les lie. La période d’essai peut être résiliée librement à condition que les deux parties respectent un certain délai de préavis. En cas d’abus, des sanctions auront lieu par le paiement de dommages et intérêts. Retrouvez également les éléments essentiels à connaître sur l’entretien annuel obligatoire.